Taille et part du marché des biocarburants de deuxième génération, par matière première (lignocellulose simple, lignocellulose complexe, gaz de synthèse, algues), application (transport, production d'électricité), type (éthanol cellulosique, biodiesel, biobutanol, bio DME), procédé (biochimique, thermochimique) - Analyse de l'offre et de la demande mondiales, prévisions de croissance, rapport statistique 2025-2037

Marché des biocarburants de deuxième génération : moteurs de croissance et défis

Moteurs de croissance

• Crédits d'impôt gouvernementaux avantageux : Un fabricant de biocarburants de deuxième génération, enregistré auprès de l'Internal Revenue Service (IRS), peut bénéficier d'un crédit d'impôt pouvant atteindre 1,01 USD par gallon de biocarburant 2G : utilisé et vendu comme carburant par une entreprise dans le cadre d'un commerce ; utilisé et vendu par l'acheteur pour développer un mélange de biocarburants de deuxième génération ; vendu au détail comme carburant pour véhicules. De plus, les biocarburants de deuxième génération peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt pour l'alcool, dont le montant est de 0,46 USD par gallon pour l'éthanol et de 0,41 USD par gallon pour les biocarburants autres que l'éthanol. Les biocarburants de deuxième génération sont généralement issus de biomasse hémicellulosique ou lignocellulosique, de cyanobactéries, d'algues cultivées ou de lemna. Pour être admissible, le carburant doit être conforme aux exigences de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) et à ses exigences d'enregistrement des additifs. L'alcool dont le titre alcoométrique est inférieur à 150, le carburant dont la teneur en eau ou en sédiments dépasse 4 % et le carburant dont la teneur en cendres est supérieure à 1 % ne sont pas classés comme biocarburants de deuxième génération. L'incitation peut être utilisée comme crédit d'impôt sur le revenu du producteur. Selon la loi actuelle, seul le carburant admissible produit aux États-Unis et destiné à la consommation aux États-Unis est admissible à cette incitation.

• Rendement élevé de l'huile de jatropha pour le biodiesel : En 2024, les plantations de jatropha étaient répandues en Égypte. Le jatropha se propage facilement, présente une grande tolérance à la sécheresse et présente une teneur en huile comparativement 30 à 50 % supérieure à celle des autres cultures oléagineuses. Français La superficie cultivée de Jatropha est d'environ 900 000 ha à l'échelle mondiale, 120 000 ha en Afrique, 760 000 ha en Asie et environ 20 000 ha en Amérique latine. Toutes les zones désertiques des gouvernorats de la Nouvelle Vallée et de Haute-Égypte sont considérées comme des zones potentielles pour les plantations de Jatropha. Ces terres marginales de Jatropha en Égypte couvrent 844 ha. Le prétraitement des graines de Jatropha améliore l'extraction d'huile de 24 % de l'énergie interne de l'extraction par solvant et de 66 % pour l'extraction mécanique. De plus, le type de presse à vis dans l'extraction mécanique qui produit une extraction de 65 à 90 % en poids, ce qui se traduit par un rendement de production d'huile de 96 %. L'Italie et les États-Unis ont également observé une augmentation importante de la production de Jatropha grâce à de nouvelles lois de soutien. En Asie, en Indonésie, à Singapour, en Malaisie et en Chine, ainsi qu'en Amérique latine, en Argentine et au Brésil, la production de biocarburants à partir de Jatropha augmente de manière exponentielle. était en pleine croissance. La production de biodiesel en Indonésie devrait croître de 23 % d'ici fin 2030, tandis que l'utilisation de biodiesel devrait croître de 7 % au cours de la prochaine décennie.

• Augmentation galopante de la consommation d'électricité : La demande mondiale d'électricité a augmenté de 4,3 % en 2024 et devrait continuer de croître de 4 % en 2027. Au cours des trois prochaines années, la consommation d'électricité atteindra 3 500 TWh. La majeure partie de cette demande supplémentaire est imputable aux économies émergentes, contribuant à 85 % de la croissance. Selon l'EIA, une demande importante est venue de Chine en 2024 et a enregistré un TCAC de 4 % la même année et devrait atteindre un taux de 6 % en 2027. La part de l'électricité dans la consommation finale d'énergie en Chine est de 28 %, ce qui est nettement supérieur à celui des États-Unis (22 %) et de l'UE (21 %). En 2024, une capacité répartissable de 0,9 GW a été mise en service, dont 0,4 GW utilisaient du gaz naturel et 0,3 GW étaient classés comme une centrale à base de pétrole pour la stabilisation du réseau, tandis que le reste comprenait de la biomasse, de la chaleur industrielle et des déchets. Français Selon le résultat de la première enchère d'approvisionnement en électricité décarbonée à long terme de l'EIA en avril 2024, des sources d'électricité décarbonées de 4 GW ont été attribuées, dont 0,2 GW pour l'électricité issue de la biomasse, 1,1 GW pour le stockage par batterie, 0,6 GW pour l'hydroélectricité à accumulation par pompage, 0,06 GW pour la co-combustion d'hydrogène, 1,3 GW pour l'énergie nucléaire et 0,8 GW pour la co-combustion d'ammoniac. De plus, la capacité d'approvisionnement réservée sur le marché de capacité est livrée depuis avril 2024, ce qui devrait renforcer la stabilité du marché. Le décret-règlement 11/2024 du ministère de l'Énergie et des Ressources minérales (MEMR) a étendu ces changements à d'autres types d'énergies renouvelables, telles que l'éolien et la biomasse. Il établit également une exigence de contenu local inférieure de 15 % pour les projets éoliens. En 2024, les énergies renouvelables ont contribué à 16 % de la production d'électricité, la bioénergie étant la principale source, représentant plus de 50 % du total. De plus, les énergies renouvelables variables (ERV) représentaient 27 % du mix de production.

Production nette tous secteurs confondus (milliers de mégawattheures) en 2024

Source : EIA

Défis

• Manque de disponibilité des matières premières : La rareté des matières premières est un facteur important qui pourrait ralentir l’expansion du marché des biocarburants de deuxième génération. La majorité des biocarburants de deuxième génération sont fabriqués à partir de matières premières non alimentaires, notamment des déchets agricoles et forestiers, dont l'approvisionnement peut être limité ou limité à certaines saisons. La principale cause de cette disponibilité limitée est la collecte et le transport potentiellement coûteux et inefficaces de la biomasse. Par exemple, la nécessité de collecter les déchets agricoles de diverses sources et de les centraliser pour leur traitement pourrait augmenter considérablement le coût de production des biocarburants. De plus, des facteurs tels que les conditions météorologiques et les changements d'utilisation des terres pourraient avoir un impact sur la quantité et la qualité de la biomasse, ce qui pourrait avoir un impact sur l'approvisionnement en matières premières.